Bse Marie Inés Thérèse du très Saint Sacrement († 1981)



Bse María Inés Teresa del Santísimo Sacramento
Vierge et fondatrice de la « Familia Inesiana »
 « Missionnaires Clarisses du Saint Sacrement » (religieuses) 
« Missionnaires de Christ pour l'Église universelle » (prêtres et religieux) 
 « Van-Clar » (missionnaires laïcs mariés ou célibataires de tous âges) 
« Famille eucharistique » (association de laïcs mariés ou non) 

M

 aría Inés Teresa du Très Saint Sacrement, dans le siècle Manuela de Jesús Arias Espinosa, naît à Ixtlán del Río, Nayarit (Mexique) le 7 juillet 1904. Elle est la cinquième des huit enfants, issus du mariage d’Eustachio Arias Arróniz et Maria Espinosa y Lopez Portillo. Au baptême elle reçut le prénom de Manuelita de Jésus et elle grandit dans un milieu familial chrétien.
En raison de l'occupation de son père, Juge de district, la famille vécut dans 
différentes villes : Tepic, Mazatlan, Guadalajara, etc.

Pendant un certain temps, Manuelita travailla dans une banque dans la ville de Mazatlan.

En octobre 1924, au cours de la célébration du Congrès eucharistique national au Mexique, Jésus touche le cœur de Manuelita, qui vécut une expérience spirituelle si profonde que, dès ce moment, fortement attirée par Jésus dans l'Eucharistie, elle ne pensa plus à autre chose qu'être toute à son Dieu’. Dans les temps difficiles pour les catholiques du Mexique, au cours de la fureur de la persécution religieuse, Manuelita se consacra à l'amour miséricordieux de Dieu comme victime de l'holocauste, s’offrant pour le salut du Mexique et du monde entier. Après la lecture de « Histoire d'une âme », l'autobiographie de sainte Thérèse de Lisieux, elle décida d'entrer dans la vie religieuse pour ressembler à la Sainte.

Manuelita, le 7 juin 1929, entre au monastère des Clarisses du Saint-Sacrement, transféré à Los Angeles, Californie ; le 8 décembre commence le noviciat et prend le nom de María Inés Teresa del Santísimo Sacramento. Le 14 décembre 1931 elle prononce ses vœux perpétuels et vit une expérience spirituelle forte et inoubliable : de la bouche d’une image de la Vierge de Guadalupe, elle perçut ces mots : « S’il rentre dans les desseins de Dieu de se servir de toi pour des œuvres d’apostolat, je m'engage à t’accompagner dans toutes tes démarches, en mettant sur tes lèvres la parole persuasive qui adoucit les cœurs et les remplit de la grâce dont ils ont besoin ». Cette expérience marqua fortement sa vocation missionnaire.

Pendant les seize années de permanence dans le monastère, elle vécut fidèlement dans le style propre de la vie monacale, mais le désir d'être missionnaire, dans le vrai sens du terme, allait progressivement mûrir : « depuis longtemps Dieu a mis dans mon cœur ce désir ».

Mère María Inés fonda donc, en 1945, après toutes les démarches nécessaires, un institut religieux missionnaire, s’engageant dans différents secteurs de la mission ad gentes : enseignement de tous les degrés, hôpitaux, paroisses, dispensaires, missions populaires. L« Familia Inesiana » commençait à naître avec ses divers instituts présents, aujourd’hui, dans 14 pays (Japon, Etats-Unis, Costa Rica, Indonésie, Sierra Leone, Italie, Espagne, Nigeria, Irlande, Corée, Allemagne, Inde, Russie et Argentine).

Elle meurt comme elle avait vécu : dans la sérénité, la simplicité et l’abandon entre les mains du Père, le 22 juillet 1981, dans la ville de Rome. Sa vie fut un hymne d'amour et de gratitude envers la Sainte Trinité.

María Inés Teresa del Santísimo Sacramento a été béatifiée le samedi 21 avril 2012 en la basilique Notre-Dame de Guadalupe, à Mexico, sous la présidence du card. Angelo Amato s.d.b., Préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints, devant une assemblée de plus de 12.000 fidèles réunis au Sanctuaire marial.
La Béatification de Mère María Inés Teresa « est la fête de la sainteté parce que les Saints sont le sourire de Dieu sur cette terre » a déclaré le Cardinal dans son homélie, en soulignant que l’une des caractéristiques de la nouvelle Bienheureuse, quatrième femme mexicaine à être admise à la gloire des autels, était : « un sourire continuel agrémenta sa vie extraordinairement vertueuse ».



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